vendredi 28 octobre 2016

Arrivée aux Canaries

Après une courte visite sous la pluie de la ville de Porto et de ses belles façades carrelées, nous profitons d'une petite fenêtre météo pour faire cap au Sud le lundi 17 octobre.La fenêtre n'est pas très bonne mais l'arrivée d'une dépression creuse au large du Portugal en fin de semaine nous incite à partir sous peine d'être bloqués ici encore 10 jours au moins...

Ballade sur la plage de Leixoes

Libertaire au port de Leixoes

Ville de Porto vue du jardin des 4 saisons
Les premiers jours de navigation sont calmes voir trop calmes avec peu de milles parcourus et quelques heures de moteur. L'avantage est une vie à bord facile avec du temps pour jouer dans le cockpit avec les filles.
Vendredi 21 octobre, les vents générés par la dépression s’annonçant relativement forts, nous préférons faire 24 heures de moteur pour gagner vers le sud et s'éloigner du centre de celle-ci. Malgré tout,  au passage du front, les vents d'ouest atteignent 35-40 nœuds pendant la journée du dimanche. La navigation sous grand voile trois ris et trinquette n'est pas dangereuse mais la houle de nord de 4-7 mètres croisée avec une mer forte d'ouest rend la vie à bord pénible. Ces conditions éprouvantes pour nous ne semblent heureusement pas tellement affecter nos filles  qui s'occupent à l’intérieur avec le sourire. Nous pensions retrouver les alizés au sud de Madère mais nous sommes alors cueillis pas un deuxième front et une bascule sud-ouest le lundi puis sud le mardi qui nous oblige à du près serré puis même à tirer des bords jusqu'à l'entrée du port de l’île de Graciosa aux Canaries où nous arrivons le mercredi 26 octobre.




Pas facile d'apprendre à marcher en mer!

Croque-monsieur pour le dîner

Tunnel dans la coursive...

Goûter au Nutella

Diane à la manœuvre!
Cette charmante île porte bien son nom, c'est une première escale idéale après ces jours de navigation difficiles. De beaux paysages arides et une douce chaleur témoignent de notre arrivée sous le 30 ème parallèle nord. Un petit port accueillant, une île calme sans voiture  aux allées de sable parfaites pour se dégourdir les jambes. Après des rencontres chaleureuses avec les voiliers voisins  également en transit , nous profitons de la plage en fin d'après-midi pour un premier bain de mer depuis le départ. Nous comptons rester ici pendant 2 à 3 jours avant de poursuivre sur une autre île des Canaries à la recherche d'une machine à laver...

Dans les rues de la Caleta del Sebo

Au pied des volcans endormis

Vers la plage

Lanzarote en arrière plan du port de la Caleta del Sebo

Bain de pied

Damien à la baignade

samedi 15 octobre 2016

C'est parti!

Le départ est  donné dimanche dernier en fin d'après-midi du port de Sainte Catherine à Locmiquelic. Escortés par 4 embarcations amies, après un chaleureux au revoir sur les pontons, nous embouquons sous un rayon de soleil couchant le chenal de sortie de rade! Merci à tous! 

A bientôt les amis!
L'émotion de quitter nos proches fait peu à peu place à l'aventure qui commence donc par le golfe de Gascogne.... La première journée de navigation est agréable avec un vent de NE idéal qui permet à chacun de trouver ses marques. Le soir, après quelques heures de traine, un beau thon s'invite dans notre assiette. La saison de la pêche commence bien! 

Nina pas encore très à l'aise avec les poissons...
 Puis les conditions météo se dégradent petit a petit faisant leurs premières victimes du mal de mer. Seule notre petite Diane âgée de 9 mois restera complètement indifférente aux mouvements du bateau. Devant l'équipage mal en point nous décidons une halte en Espagne au plus près, à Cedeira. Par contre la route avait initialement prévu d'aller chercher le front au large de l'Espagne et était donc plus W que S. Pour descendre sur Cedeira (10 milles au NE de la Corogne) il a fallu remonter le vent de SE 7 Bft sur 90 milles... Pas très confortable. Nous arrivons mercredi au petit matin et mouillons l'ancre dans cette baie très bien protégée. Après une petite sieste récupératrice et un peu de rangement nous partons pour une ballade à terre. Visite de la petite ville, 12 octobre est la fête nationale espagnole, tout le monde est dans la rue sur la place du village où se trouve également un beau jardin d'enfants pour le plus grand plaisir de Nina.

Souriante quelques soient les conditions...





 
La météo n'attendant pas nous levons l'ancre le jeudi matin après une nuit complète et les estomacs remplis, pour profiter du flux d'E qui dure encore un peu. Libertaire sous GV à 1 ris et génois s'offre plusieurs surf dont un à 12,98 nœuds GPS avec ces 25 nœuds de vent et une belle houle d'ENE. Le vent faiblit petit à petit tout en tournant au N et en contournant le cap Finisterre nous devons nous aider pour 4 heures du moteur. La journée  du vendredi est calme au début et un petit vent d'E avec un passage d'un front occlus le soir occasionnant pas mal de manœuvres. Nina a la chance d'apprécier ses premiers dauphins et d'apercevoir le souffle de quelques baleines. Les derniers milles vers Porto sont un peu laborieux à tirer des bords dans un vent de S. Dans la matinée du Samedi 15 octobre nous nous amarrons à la marina de Leixoes. Nous attendons maintenant une bonne fenêtre météo qui nous permettra de descendre vers le sud.
 
Pas mal pour 20 tonnes en charge...

Jeux

A la recherche d'un drapeau portugais...
 

dimanche 2 octobre 2016

Derniers préparatifs

Pas de news sur le blog depuis juin mais on a pas vraiment arrêté...
Les 3 derniers mois passés à bord tous les 4 nous ont permis de continuer la préparation de Libertaire et de l'équipage (une liste sans fin!) tout en se réadaptant à la vie à bord. Nous avons également pu profiter de 2 week-ends en mer pour vérifier que toutes les modifications et améliorations fonctionnent et nos deux petits mousses ont découvert le roulis, le tangage, la gîte et le mal de mer.

Plage des Grands  Sables à Groix
Nina en mer vers Belle-Île, les voiles en ciseau
Farniente dans le cockpit
Au mouillage à Port Kerel
Retour sous le soleil de septembre
On commence à regarder de très près la météo : nous terminons le travail samedi midi et hisserons les voiles à la première fenêtre favorable pour "degolfer".
L'excitation du départ commence à se faire sentir, mêlée à l'émotion de devoir quitter amis et famille.