lundi 30 septembre 2013

îles Féroés!

Lundi 23, comme prévu par l'anticyclone, le soleil est au rendez-vous et c'est au matin que nous partons pour une grande randonnée jusqu'au lac de Vestdalsvatn. Au fur et à mesure de l’ascension le long de la rivière, la neige apparaît et la vue sur le Fjord s'étend. En fin de journée, fourbus, nous profitons des bains chauds et du sauna de la piscine de Seydisfjordur.

Toutes les 2 heures, la pause s'impose...

Jeu d'eaux


Toujours plus haut...

Enfin, le lac!

Le lendemain, notre dernière journée en Islande est l'occasion d'une petite randonnée avant de faire quelques courses pour épuiser nos dernières couronnes et de fêter dignement au bar notre départ d'Islande et le retour d'Alexis pour la France!


Seydisfjordur au loin

Les Pancakes du Chef en dessert!

Mercredi matin, départ pour les Féroés. Le vent n'est pas idéal car étant SSE pour une route à faire au 134 mais nous préférons partir avant qu'une nouvelle tempête s'annonce. De plus les semaines passent et il faut bien se rapprocher de Saint Malo... La première journée de traversée est plutôt agréable au près serré dans 15-20 nœuds de vent avec une mer modérée. Le lendemain, au passage du front occlus, nous passons une douzaine d'heures peu confortables à tirer 2 grands bords dans un vent 25 nœuds fichier et une mer qui s'est bien creusée. Par contre, le passage du front s'accompagne d'une légère bascule du vent vers le SW, ce qui nous permet de rallier ensuite rapidement Eidi, sur l'île de Eysturoy, l'une des 18 îles qui composent l'archipel des Féroés.
Samedi matin, après une bonne nuit de récupération, nous partons découvrir le petit village d'Eidi.

Le Sundini vu du Nord avec un toit local

Le village d'Eidi

Cygnes et côte Nord d'Eysturoy

Hier nous avons parcouru les 30 milles jusqu'à Torshavn, la première moitié au moteur, l'autre à la voile, sous un soleil inhabituel pour ces îles réputées pour leur dense brouillard. Le passage du Djupini et du Leirviksfjoerdur était vraiment grandiose! Ce matin après avoir rencontré les douanes et le "harbour-master", nous nous baladons dans les charmantes rues de Torshavn où nous resterons quelques jours en attendant un vent favorable pour rejoindre les Hébrides.

Étretat?

Perrine devant l'île de Kalsoy, Djupini

Village de Gjogv

Péninsule de Tinganes, Torshavn, devant la résidence offcielle du 1er ministre!

Libertaire et son environnement du jour






dimanche 22 septembre 2013

Dépressions, houle, neige et ... anticyclone!

Finalement la nuit du Samedi au port de Thingeyri fut beaucoup plus agitée que prévu. Le vent de Sud-Ouest a été bien dévié par la configuration locale et le port, ouvert à l'Est et théoriquement bien protégé, a vu un méchant clapot se lever brutalement en même temps qu'un vent à 90° du vent annoncé! Manœuvres sous la pluie battante et les rafales jusqu'à 3 heures du matin pour essayer de protéger Libertaire tant bien que mal. Bilan : 2 chandeliers tordus et quelques belles éraflures sur la peinture. C'est vrai qu'1m50 de houle contre une digue de béton ce n'est pas fun... Le départ est repoussé au Lundi, le temps de réparer les chandeliers, un peu de peinture et de recharger nos batteries...
Nous partons donc Lundi en fin de matinée pour Isafjordur à 45 milles que nous atteignons dans la soirée après une navigation très agréable au portant dans un vent modéré.

En mer sous les nuages
Dès Mardi, une nouvelle dépression nous apporte à nouveau un Sud-Ouest bien établi avec de la pluie. Nous partons randonner sur les hauteurs d'Isafjordur mais, trempés, nous nous rabattons sur la piscine et ses "hot pot".
Mercredi, encore vent et pluie, nous en profitons pour un peu de ménage, de la lecture, et des rencontres sympathiques avec nos voisins de pontons. Avant de repartir en soirée, un petit restaurant est le bienvenu! Nous partons juste après le passage de la dépression actuelle et 3 jours avant la suivante... Dans ces conditions, le mouillage n'est pas conseillé et nous décidons une route directe vers Siglufjordur, à l'entrée du Fjord d'Akureyri.
La nuit est plutôt agréable dans un flux modéré d'Est. Au matin, bascule vers le Nord et l'Ouest dans la journée au fur et à mesure que le centre de la dep s'éloigne vers le Nord-Est et que nous contournons l'Hornstrandir. Le vent se renforce petit à petit et nous filons toute la journée à 8 noeuds sous trinquette/3 ris dans une houle de NW conséquente... Nous arrivons à minuit jeudi soir après 145 milles de navigation musclée! Pas de repas chaud en 24 heures de navigation, c'est la première fois!
Le lendemain matin, le spectacle est magnifique, les sommets se sont couverts de neige jusqu'à 300 mètres environ et le soleil nous attend... Nous partons nous balader sur le port et ses défenses anti-avalanches.
Samedi nous randonnons sur les hauteurs accompagnés de nombreux moutons et chevaux sauvages, avant de profiter d'un bon bain à la piscine municipale!

Réveil à Siglufjordur

Port de Siglufjordur

Randonnée sur les hauteurs

Le fjord

Le lendemain c'est re-"whole-gale" du Nord et nous amarrons Libertaire sérieusement avant de visiter le beau musée du Hareng. En effet, l'industrie du Hareng a été jusque dans les années 1960 la principale source de revenu de la région, avant que ceux-ci ne disparaissent à cause de la surpêche.
Pour la tempête tous les pêcheurs sont rentrés au port ( même les plus de 50 mètres ) mais l'"Harbour Master" nous a quand même réservé une petite place sur un môle bien abrité! Merci...

Fichier GFS du jour : dep bien creuse... Vitesse du vent enregistrée par la bouée météo à l'entrée du Fjord:60 nœuds, vagues 7,9 mètres. On a triplé les amarres et ça rassure, un peu...
Lundi, le vent souffle toujours et la neige tombe drue à 200 mètres d'altitude. Le thermomètre indique 4°C, parfait pour un petit chocolat chaud au café du port en préparant la suite du programme.
Mardi nous visitons Akureyri où Alexis nous a rejoints dans la soirée pour faire un bout de route avec nous. Nous avons pour l'occasion loué une voiture qui va nous permettre le mercredi, en attendant que la houle se calme, de visiter une partie de l'intérieur de l'Islande et notamment le lac de Myvatn et ses environs. La neige amenée par la dépression a tout recouvert, notamment le pont de Libertaire, et magnifie les paysages.

Heureusement il y a les pneus neige!

Alexis devant Godafoss

Le lac de Myvatn sous la neige

Dimmurborgir

La route n°1 sous la neige

Les fumerolles soufrées de Namajfall

Le soir, après une journée bien remplie, nous profitons des restes du flux d'Ouest dans le sillage de la dépression pour gagner l'île de Grimsey, seul territoire Islandais au dessus du cercle polaire arctique. Nous arrivons à 2 heures du matin après 6 heures de traversée rapide mais encore houleuse. Après une bonne nuit nous partons explorer la petite île, habitée à l'année par 70 habitants, essentiellement des pêcheurs, ainsi que par de nombreux moutons et chevaux. Cette petite île possède néanmoins sa piscine ( !!! ) et son "hot pot". Bien que la piscine soit fermée le Jeudi et Vendredi, la sympathique gérante nous ouvre les portes pour une soirée privée! Vendredi, la pluie tombe sans discontinuer et nous passons l'après-midi à sécher près du poêle après la randonnée du matin!

Chevaux sur Grimsey avec l'Islande enneigée en arrière-plan

Rencontre...

Port de Sandvik, Grimsey

Pointe Nord de Grimsey

Phare de la pointe Sud de Grimsey


Samedi, départ à l'aube sous la pluie, direction Seydisfjordur sur la côte Est, à 180 milles de Grimsey. En effet, nous ne ratons pas le bon vent d'Ouest qui nous permet de gagner des milles vers la suite... 36 heures de navigation plus tard, nous arrivons dans le magnifique fjord de Seydisfjordur, sous le soleil qui tient d'un anticyclone installé provisoirement sur l'Islande! Demain nous allons profiter du beau temps pour randonner sur les hauteurs de ce village charmant composé de maisons multicolores en bois, en attendant une fenêtre météo pour les 240 milles jusqu'au îles Féroés!

Côte Est de l'Islande à l'aube

Du ciel bleu en Islande! c'est possible...

Port de Seydisfjordur




dimanche 8 septembre 2013

Côte Ouest

Nous quittons Reykjavik samedi 31 août au soir. La fenêtre météorologique est étroite, entre 2 dépressions assez creuses. La mer résiduelle malmène les estomacs non encore amarinés de nos amis, le vent se lève pendant la nuit nous permettant d'atteindre l'extrémité Ouest du Snaefellsjökull dans la matinée. Mais les derniers milles sont laborieux à tirer des bords dans un vent 6 Beaufort, un clapot court et un courant défavorable. Nous atteignons le petit port de Rif en milieu d'après-midi et Libertaire s’amarre entre 2 bateaux de pêche.
Après un bon dîner, une nuit de repos bien mérité, nous laissons Libertaire bien amarré dans le coup de vent de Sud-Ouest et partons randonner sur les flancs du glacier. Ce glacier a été remarqué par Jules Verne qui en situa l'entrée vers le centre de la terre dans son livre "Voyage au centre de la terre".

Libertaire au port de Rif

Julien et Damien

Sommet du Snaeffeljôkul

Randonnée sous la pluie
Mardi matin nous mettons le cap au Nord direction Talknafjördur, en admirant les nombreux arc-en-ciels dans ce ciel de traîne. Les 40 premiers milles sont agréables, au portant, accompagnés par des dauphins joueurs. Les 20 derniers milles se font au moteur, Éole nous ayant abandonnés, et c'est à la tombée de la nuit que nous amarrons Libertaire au petit port. Après le dîner, nous ne résistons pas à un bain nocturne dans le "Hot Pot" de Pollurin! Regarder la voie lactée et les étoiles filantes allongés dans une eau à 42°C, c'est ça l'Islande! Le lendemain, nous partons sous le soleil pour une belle randonnée vers Bildudalur. Après 8 heures de marche nous retrouvons les bassins de Pollurin pour une petite heure de détente...

Arc en ciel sur Rif
Talknafjordur

Randonnée avec les copains!

Charlotte et Julien

Sur la route de Bildudalur

Repas à bord

Au port de Talknafjordur

"Hot pot" by night à Pollurin


Jeudi, après 36 milles de navigation tranquille sous un ciel bleu, nous atteignons Thingeyri dans le Dyrafjordur au soleil couchant. Après un bon repas, nous avons le plaisir de contempler une nouvelle aurore boréale. Le lendemain, Pierre et Caroline nous quittent pour visiter la région d'Akuyeri et l'intérieur de l'Islande. Quant à nous, nous partons à l'ascension du Sandfell. Ce jour, la nouvelle dépression nous contraint à rester au port, tandis que Charlotte et Julien partent pour leur randonnée dans le Sud de l'Islande au Landmannalaugar.
Demain, les conditions devant d'améliorer, nous mettrons le cap sur Isafjordur avant de regagner le sauvage Hornstrandir.

Farniente au soleil islandais

Jeu de lunettes

Libertaire à Thingeyri

En haut de Sandafell